Comment créer sa marque de mode ?

Étudiante en dernière année de Mastère, Louisa Avon a d’abord étudié la création au sein d’une autre école avant d’intégrer l’EIDM. D’abord en cursus initial pour sa première année de Mastère, elle s’est ensuite dirigée vers le e-learning afin de développer son projet entrepreneurial. Comme elle l’explique elle-même :

“J’étais en  cursus initial à l’EIDM en Mastère 1 Fashion Art & Event Director. J’ai suivi 4 mois de cours, et six mois de stage chez Valentino Beauty, et ensuite j’ai souhaité poursuivre dans le groupe L’Oréal. C’est pour ça que j’ai continué mon cursus en M2, en alternance, et toujours chez L’Oréal et cette fois chez Armani beauty, comme apprentie cheffe de produit”.

Si son projet entrepreneurial a débuté il y a plusieurs années alors qu’elle était dans une autre école de mode, il lui manquait une brique essentielle au lancement de son projet qu’elle a retrouvé à l’EIDM. Comme elle le souligne :

“Ma marque est véritablement née il y a deux ans, quand j’ai fait ma collection de fin d’études. Et puis j’ai fait une année de césure et ensuite je suis arrivée à l’EIDM. Et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai voulu venir à l’EIDM parce que l’EIDM proposait des cours basés sur l’entrepreneuriat. Mon idée de base était vraiment de rester uniquement sur mon projet entrepreneurial. Et ça m’a beaucoup servi. Surtout en Mastère 1 lorsqu’on a eu un vrai projet d’entrepreneuriat. On a dû pitcher chez un incubateur. La fin de l’année de Mastère 1 s’en est suivie, le projet a continué, bien que j’étais en stage. Et aujourd’hui la marque est née, et les réseaux sont lancés.”

Suite à son projet de fin d’études et aux cours et projets pratiques sur l’entrepreneuriat dispensés à l’EIDM, Louisa a donc officiellement lancé sa marque Louisa Lida le vendredi 15 septembre 2023. Sur la question comment créer une marque de mode & luxe, elle répond :

“Si je devais donner un conseil à quelqu’un qui souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat dans la mode, ce serait déjà d’avoir confiance en lui, de vraiment croire en son projet. Parce que parfois, et même tout le temps, on rencontre des obstacles qui nous contraignent, court-circuitent nos idées. Il faut savoir se remettre en question en permanence, revoir la stratégie, même si on a l’impression de régresser. Puis, ce serait surtout d’être passionné et motivé au maximum”. À partir de là, viennent les diverses étapes classiques de la création de la marque : “on a commencé à créer le logo, la première collection, j’ai déposé le nom, et puis s’en est suivi un gros travail de fond en matière de stratégie”.

Entre collection haute couture, basée sur le street couture, le denim est la pièce maîtresse des collections de Louisa. Et s’il est un maître mot sur lequel elle s’appuie sur ses collections, c’est bien l’éco-responsabilité mis notamment en exergue à l’EIDM via le comité durable et ses actions. En effet, et comme elle le souligne :

“Je propose des pièces unisexes, tout en denim éco-responsables et les gens qui m’aident à les confectionner viennent tous du sud de la France. C’est la particularité des pièces. On a vraiment choisi de travailler avec des artisans du Sud étant donné que l’ADN de la marque est basé sur le souvenir, l’héritage, l’authenticité. La marque, elle, est éco-responsable parce que notre démarche est de récupérer des stocks qui dorment, ou alors des chutes de denim non utilisées dans les ateliers de confection ou dans des usines qui acceptent de nous les vendre ou de nous les donner. Mais, on ne choisit pas notre denim dans n’importe quelle usine qui choisit de nous donner des chutes ou de nous passer du stock. Le principe c’est de pouvoir tracer au maximum la provenance du tissu, et c’est vraiment là dessus qu’on s’est basé pour être au maximum transparent avec les potentiels consommateurs.”

Après la phase de lancement, la prochaine étape de la création de la marque de Louisa est de postuler la 38e édition du festival de Hyères présidé par Charles de Vilmorin. Étape concomitante avec la création du “site pour commencer à commercialiser en janvier avec des premières pièces sur commande et plus tard dans l’année, aux alentours de mai, commencer à confectionner de plus grandes quantités”, comme elle explique. Nous lui souhaitons du courage pour le lancement de sa marque de mode Louisa lida en parallèle de son cursus en Mastère 2 qu’elle poursuit à l’EIDM.

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